Publié dans Société

Fermeture des bars et discothèques - Des gérants dans la confusion !

Publié le lundi, 12 juillet 2021

Certains bars et discothèques ont déjà ouvert leurs portes depuis quelques semaines, tandis que d’autres accueillent des clients secrètement. Outre la crise financière à laquelle ils doivent faire face, les gens qui exercent ces activités ne savent plus les mesures prises à leur encontre. D’après l’explication d’un propriétaire d’un bar sis à Ankorondrano andrefana, ils ne font que se référer aux autres discothèques de renom avant de prendre cette décision de reprendre leurs activités.

En effet, durant ces quinze derniers jours, les affiches et les spots publicitaires annonçant des cabarets remplissent envahissent les médias. « Tous les autres endroits comme les restaurants, les cabarets et les espaces accueillent régulièrement des clients ou des évènements. Et il a été stipulé que le rassemblement de plus de 400 personnes n’est plus interdit », soutient Narisoa, barman. Cette situation est due à une confusion et un manque de sensibilisation venant des responsables locaux. D’ailleurs, même les Forces de l’ordre ne savent plus les mesures à prendre sur ce sujet. Autant que tant d’autres citoyens, ces agents sont dans la confusion. C’est le cas chaque vendredi à la place de fast food située à Ankorondrano andrefana. Tous les bars sont ouverts et les clients font la queue.

Face à cette situation, la Police nationale a effectué un rappel à l’ordre. En fin de semaine dernière, les Forces de l’ordre ont procédé à la fermeture des bars et discothèques dans la Capitale. « Certes, les mesures ont été allégées à Antananarivo Renivohitra, Antananarivo Atsimondrano, Antananarivo Avaradrano, Ambohidratrimo, Ambatondrazaka et Fianarantsoa I. Cependant, l’ouverture des bars et discothèques est encore interdite », informe la Police nationale.
Ainsi, le Premier ministre Ntsay Christian a renforcé cette mesure durant son intervention à la Nation, dimanche dernier. Lui d’annoncer que le contrôle sera renforcé, sachant que Madagascar est encore en pleine période de crise sanitaire. Des sanctions seront appliquées pour les irréguliers, allant jusqu’à la fermeture à une durée déterminée du local et la détention provisoire du propriétaire, si la faute est répétitive.
Anatra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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